© Jo

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Frédéric

samedi 22 octobre 2022 08:14

Une heure : c’est bien court quand on a tout Capdenac à veiller et toute la vie à penser. Tout commence dans la grisaille du matin, des idées et des vallons embrumées. L’occasion de se reconstruire la ville en fonction des souvenir qui nous y attachent : amis, restaurants, complexes sportifs… et de comprendre que je n’allais pas seulement veiller la vue de Capdenac mais aussi ses bruits : la structure fait caisse de résonnance et je suis frappé du volume sonore venant de la route de Rodez, et ponctuellement de la voix SNCF.

Ce premier temps de veille a été aussi pour moi celui de la réflexion sur pourquoi je me retrouve ici dans cette région depuis si longtemps, à cet endroit et à ce moment. Se souvenir d’où l’on vient et quels ont été nos choix, pour mieux repartir de l’avant.

Le soleil fini par percer la première couche nuageuse. Pendant 5 minutes, c’est le ballet des oiseaux.

Paradoxalement Capdenac s’assombrit pendant que les arbres de la falaise s’illuminent.

Puis les rayons atteignent la gare et ses rails. Ceux-ci s’illuminent tels des guirlandes électriques dans un arbuste.

La brume continue à se déliter dans les vallons environnants. Le soleil atteint maintenant les plaines du bord du Lot et vient affleurer la cime des arbres.

Je suis complétement réveillé, réchauffé et émerveillé.

Pour cette belle expérience, merci à Jo, à Derrière le Hublot et à tous ses bénévoles.