© Cathy

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Marie

lundi 10 avril 2023 19:31

Capdenac, au dernier soir du week-end de Pâques…
Je sens le printemps, saison favorite, les bourgeons et les premières feuilles qui verdissent les arbres. Les oiseaux qui chantent.
Ciel clair, grand bleu. Et mon corps, là.
La ville est calme, calme. Chemins, voies de circulation dessinent les espaces. Seules des voitures et camions les pratiques, pas de piétons. Mais où sont-ils ? Dans les véhicules ?
Les trains sont à l’arrêt, hasard de l’heure ou rôle de la grève ?
Et mon corps, là, qui domine depuis son piédestal.
Toujours les oiseaux. Le soleil qui se couche tout doucement dans mon dos. Mais la ville qui tarde à s’illuminer, premier signe lumineux : la gare, bien sûr, à Capdenac !
Puis bien après les phares. C’est calme, toujours.

Il faudrait planer jusqu’en bas. Faire exister son corps en bas. Savoir ce qu’ils se passe « dedans ». Les petites et grandes histoires dans la ville calme, au passé ouvrier. Toucher l’eau de la main, aller voir jusqu’aux signaux de fumée vers la mairie.
Le soleil est couché mais la nuit n’est pas là, encore…