© David

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Violaine

samedi 15 octobre 2022 08:05

Obligée d’être contemplative, seulement contemplative. Debout.

Le lever du soleil n’est pas un, il est multiple, Capdenac apparaît, disparaît, il fait frais, puis chaud, puis Capdenac est éblouie, puis nimbée dans le brouillard.

Et alors il en serait ainsi, les points de vue se renouvellent sans cesse, les variables en équilibre créent un mouvement perpétuel, les sens s’ajustent, l’œil s’aiguise, le corps se tend, se détend, s’étire, le soleil grimpe. Le soleil ne pèse pas si lourd, il se retire pour laisser la place à ce qu’il éclaire, des rails, des nuages bas, des toiles d’araignées, lui c’est son rôle. Être au service du reste, chaque matin, chaque soir.

Il a trouvé sa place. Peut-être moi la mienne.

Jolie expérience.